Le début d’une nouvelle ère maintenant !

Et voilà, après la trêve olympique « reflet de la vraie vie », après un suspens rythmé de plusieurs ballons d’essais et des consultations à n’en plus finir, nous avons le privilège de connaître le nom du nouveau premier ministre : un bourgeois.

Inattendu, pour celles et ceux qui ne s’y y attendaient pas…

Pourtant, on nous a bassiné avec la nécessaire participation aux législatives, puis ensuite avec le besoin de clarification d’un champ politique obstrué de trop nombreuses balivernes et sarabandes : «  le peuple a besoin de clarification ». Et bien nous y voilà, les choses sont désormais très claires.

Les élections ne servent à rien. C’est clair, c’est limpide !

Si ça fait mal à la gueule, soyons  pour le moins satisfait·es !  En effet, Macron le Cynique nous offre sur un plateau la démonstration de ce qu’est la politique électoraliste :  « votez pour moi, votez pour nous, nous n’en avons rien à cirer, nous servirons les intérêts de notre classe  « quoi qu’il en coûte ». Contestez, manifestez… On s’en contrefout. Nous avons avec nous la violence « légitime » de l’Etat, nous vous éborgnerons, nous vous mutilerons,  nous vous incarcérerons, nous vous écraserons ! »

Voilà où nous en sommes. La bourgeoisie nous écrase, elle pille les richesses communes, et continue à  nous mettre au turbin plus longtemps encore, elle embrigade la jeunesse, elle propage ses visions militaires et sécuritaires. Et lorsque nous luttons, sa  justice nous enferme.

C’est ainsi la définition de l’Etat. Permettre à la classe dominante de continuer à dominer.

Alors BASTA !

Le groupe Henri Laborit  appelle à rejoindre les rassemblements  afin de construire la mobilisation générale dans la rue, sur les ronds-points, dans les boites, dans les administrations, dans les facs, dans les lycées, et partout où cela est possible afin d’entamer la transition vers la révolution sociale et libertaire en construisant, à l’aide de la grève générale, une politique anarchiste fédéraliste.

Par l’espoir et le rêve de vies meilleures,

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

A bas le capitalisme, Vive l’anarchisme !

Le pacte associatif de la Fédération anarchiste

Nous, anarchistes, réunis à la Fédération anarchiste, sommes conscient·es de la nécessité de l’organisation spécifique. Nous propageons nos idées et voulons réaliser une révolution radicale et globale, à la fois économique et sociale, afin que soient détruites les sociétés fondées sur la propriété privée ou étatique des moyens de production et de la distribution, toutes les exploitations, l’ignorance et la misère, ainsi que les rapports d’autorité.

Les anarchistes luttent pour une société libre, sans classe ni état, ayant comme buts premiers :

  • L’égalité sociale, économique de tous les individus.
  • La possession collective ou individuelle des moyens de production et de distribution, excluant toute possibilité pour certains de vivre en exploitant le travail des autres.
  • L’égalité dès la naissance des moyens de développement, c’est-à-dire d’éducation et d’instruction dans tous les domaines de la science, de l’industrie et des arts.
  • L’organisation sociale sur les bases de la libre fédération des producteur·trices et des consommateur·trices, faite et modifiable selon la volonté de leurs composant·es.
  • La libre union des individus selon leurs convenances et leurs affinités.
  • Le droit absolu pour tout individu d’exprimer ses opinions.
  • L’abolition du salariat, de toutes les institutions étatiques et formes d’oppression qui permettent et maintiennent l’exploitation de « l’Humain par l’Humain », ce qui implique la lutte contre le sexisme et les dominations de genre, contre le patriotisme et le racisme, contre les religions et les mysticismes même s’ils se cachent sous le manteau de la science, et pour la fraternisation de tous les groupes humains et l’abolition des frontières.


C’est la société entière que nous voulons reconstruire sur une base de respect et d’entraide, non pour un individu, une classe ou un parti, mais pour tous les individus ; la question sociale ne pouvant être résolue définitivement et réellement qu’à l’échelle mondiale.

Rejoignez-nous !