Entre la santé et la discipline, l’état a choisi.

« la souffrance, la discipline et les rites ; cela pourrait inspirer notre jeunesse. »
Anne Genetet, ministre de l’éducation

Un pognon de dingue !

Épinglé par un rapport de la cour des comptes, le SNU est un gouffre financier. Les fonctionnaires de la rue Cambon ont notamment pointé l’absence de pilotage budgétaire, une insuffisance de planification, une profonde sous-estimation du coût réel et des objectifs incertains.

Les sommes dont nous parlons sont colossales !
JUSQU’À 5 MILLIARDS D’EUROS !!!

Sans compter les frais d’accueil de 850 000 jeunes, la création de locaux adaptés et la rémunération des encadrant·es (en sachant qu’un·e chef·fe de centre touche 110€ par jour !).

Tout ça pour quoi ?

Le but de ce dispositif militariste ? Créer de la cohésion, de la « citoyenneté », l’esprit d’engagement chez les jeunes… Ne serait-ce pas là le rôle du lycée dont le précieux temps et le déjà faible budget est amputé par ce service militaire ne disant pas son nom ! Quant à l’esprit d’engagement imposé, cela laisse pantois·e.
Et quel bel exemple de citoyenneté quand on voit tous les scandales de sévices et d’agressions sexuelles qui sont perpétré·es au cœur du SNU par des personnels militaires.

Et pendant ce temps on fait crever les lycéen·nes à petit feu…

Tout cet argent dépensé pour soumettre la jeunesse aux délires va-t-en-guerre de la macronie, il ne l’est pas pour l’éducation justement. Il vient au contraire amputer le budget de l’éducation. Les associations d’éducation populaire voient leurs subventions réduites d’année en année. Et les établissements du secondaire publics partent en décrépitude. L’an passé, c’est un morceau de chantier du lycée Jean Monet des Herbiers qui s’est écroulé dans le hall de l’établissement. C’était aussi cette salle de classe du lycée Pierre Mendès France de la Roche sur Yon qui était fermée par un syndicat parce que le sol amianté était érodé et respiré par les lycéen·nes. C’est encore le lycée François Rabelais de Fontenay, amianté et érodé jusqu’à l’os. Pour rappel, l’inhalation d’une seule poussière d’amiante est suffisante pour provoquer un cancer de la plèvre incurable et mortel : le mésothéliome.

Lycéen·ne de vEndée, unissez-vous !
Ensemble, refusons la militarisation de notre société.

Le groupe Henri Laborit de la Fédération Anarchiste.

OBJECTION ! ! !

SNU : beaucoup d’actions séduisantes sont promises : les « valeurs républicaines », celles de l’éducation populaire : l’engagement, la solidarité, le sport, gérer un budget, vivre en collectivité, être ouvert à l’autre, réfléchir à la justice, l’Union Européenne … patati patata…

Mais ces valeurs sont déjà transmises dans des associations, à l’école, en famille, sans que l’esprit d’obéissance aveugle la jeunesse, sans qu’un drapeau la dresse furieusement, sans que l’arme pour tuer soit la solution avant de discuter.
Seulement il y a un choix politique derrière cela, à peine masquer : nous faire intégrer l’ordre, la hiérarchie, la société telle qu’elle est ; il faut contrôler la jeunesse.
« L’armée n’a pas a vocation à éduquer ». En effet, elle dresse : le corps, l’être. Sa mission est la conduite de la guerre. Leur projet humain ? Tuer ou mourir.

NON ! Vivre ensemble, c’est apprendre à faire la paix.

A bas toutes les armées !

Pour info :

  • Prochaines dates SNU : * du 26 février  au 9 mars,
    * du 22 avril au 4 mai,
    * du 17 au 28 juin,
    * du 3 au 15 juillet.
  • Assos collabos : PEP85, Réseau Léo Lagrange (à Saint Hilaire de Riez), les CEMEA, la Protection Civile, Familles Rurales, la Ligue de l’enseignement, Animafac…