GRÈVE FONCTION PUBLIQUE MARDI 19 MARS – 11h30 place nappe

La destruction des services publics essentiels est dans l’essence même des politiques économiques capitalistes. L’égalité d’accès à l’éducation, aux soins, aux transports, ne produit pas de richesse pour les actionnaires. En confiant la gestion de la sécurité sociale, des caisses de retraite et de l’assurance chômage à l’état, la classe ouvrière ne pouvait que se faire avoir. Petit à petit démantelées, leurs accès restreints et enfin privatisées branche par branche, les prolétaires se voient amputé·es d’une partie de leur salaire. Car les allocations sont du salaire différé.
Par cette destruction d’acquis sociaux, les écarts se creusent et de plus en plus nous voyons se renforcer une justice de classe (convention judiciaire dans l’affaire LVMH), une éducation de classe (Stanislas), une médecine de classe (cliniques privées hors de prix)…

Mais tous les services publics ne sont pas soumis à la diète.
La police, milice violente au service du capital, et l’armée ont vu leur budget augmenter respectivement de 15,3 milliards sur 5 ans et 413 milliards sur 7 ans. Aucune suppression de poste n’est prévue dans la police, contrairement aux milliers d’emplois liquidés dans l’éducation, la recherche et la santé.

Seule la grève générale et illimitée pourra faire plier le patronat et l’état complice. Nous revendiquons le droit à l’autogestion de toutes les caisses sociales par et pour les travailleur·euses, et la gratuité de tous les services essentiels (eau, santé, transport…).

Sans nous, les premier·ères de corvée, les productif·ves, les travailleur·euses essentiel·les… actionnaires et élu·es ne sont rien. Ce ne sont que des assisté·es que nous devons combattre !