Répression sociale : tout un symbole.

M. notre camarade de la CGT, a été convoqué au commissariat de police lundi matin : il est accusé d’une dégradation de la statue de Jacques Chirac. Non pas d’avoir cassé les 3 doigts, mais d’avoir posé un fumigène sur le socle de la statue, à la fin de la manifestation du 6 juin… ce fumigène ayant écaillé la peinture…

Cette peinture doit être extrêmement précieuse, car Luc Bouard demande la somme de …     6 200€ en dommages et intérêts !

Bigre ! Faux comptes, faux emplois, fausse peinture, faux bronze remplacé par de la résine… Le faux serait-il attaché au nom du modèle statufié ?

En tout cas, l’écœurement et le dégoût sont, eux, biens vrais. Le goût et l’odeur des démarches de la mairie, sont bien dégueulasses !

A l’image de son nouveau mentor à la tête de l’état, le maire de La Roche aurait-il un penchant pour l’autoritarisme ? Pense-t-il que ces intimidations puissent avoir une influence pour mater le mouvement social ?

S’il est évident que l’érection d’une telle statue est une insulte au mouvement social, la seule influence que peut avoir cette répression, c’est de renforcer la colère, et, par conséquent, la détermination et le ‘dynamisme’ du mouvement social en cours.

Si certaines dégradations peuvent être salutaires, lorsqu’elles sont une offense au peuple, la seule dégradation que nous condamnons, c’est celle de nos libertés, réduites un peu plus chaque jour.

Évidemment nous apportons tout notre soutien au camarade convoqué, et à la CGT, qui semble bien, elle-même, être visée derrière cela, et punie de sa prise de position.

Et nous profitons ici pour, encore demandé l’arrêt immédiat de toutes les violences et poursuites à l’encontre des mouvements sociaux passées, en cours et à venir !

Vive l’anarchie !