TOUT EST A NOUS RIEN N’EST A EUX !

Nous, on aime bien travailler : préparer les repas, faire le jardin, participer à l’instruction de nos enfants, nourrir les poules, raccommoder les vêtements, réparer les vélos, garder les petits-enfants, entretenir la maison, participer à la vie associative locale, etc…
         On aime bien aussi se balader dans les chemins, lire, écouter les oiseaux chanter, faire l’amour, jouer de la musique, en écouter, faire la sieste, faire la fête avec les copain(e)s, aller au cinéma…
         Mais en fait, on fait rarement tout ça au moment où on en a envie… Il faut attendre le week-end, il faut attendre les vacances, attendre la retraite…
         La plus grosse part de notre temps, nous la passons à travailler, pour un employeur, pour un salaire de misère. Le travail salarié est ce qui nous permettrait, dit-on, d’avoir une identité et une reconnaissance sociale. Mais surtout, le salariat nous bouffe la vie !
           Et s’il nous arrive d’être au chômage, il nous faut subir les contrôles, craindre les sanctions, accepter n’importe quel poste pour ne pas voir ses maigres droits amputés.


        Pourquoi continuons-nous à vendre notre force de travail pour pouvoir tout juste vivre chichement ou rien que survivre ? C’est nous qui produisons, c’est nous qui suons, c’est nous qui y perdons notre santé et notre temps, pendant que le patronat et les actionnaires se gavent ! Et nous devrions rallonger notre vie passée au turbin ?
        Pourquoi subirions-nous encore cette soumission à des patron.es , qu’il.les dirigent leurs entreprises d’une main de fer, froide et autoritaire, employant une nov-langue abrutissante pour mieux enfumer et empêcher toute insubordination ou qu’il.les le fassent avec un beau ruban doré d’ « humanisme » de « bienveillance » et le paquet cadeau du management participatif ? NON !


        Ras le bol de ne pas pouvoir vivre notre vie comme on l’entend !

     Attendre l’âge de la retraite comme une récompense, non merci ! 


        Ce système, c’est celui du capitalisme, qui nous fait croire que pour être heureux il faut consommer, il faut avoir au lieu d’être…

        Alors que notre richesse d’être humain, ce sont les relations qu’on a avec les autres, c’est l’amour, l’amitié, la solidarité, c’est le plaisir de se rencontrer, de se sourire…et pour tout cela, il faut du temps ! Nous en reste-t-il du temps ?
        Les guerres s’enchaînent, le climat est complètement déréglé, la précarité, les inégalités comme les discriminations s’accroissent, l’avenir s’assombrit.

        Mais il y a de l’espoir ! Il est en chacun.e de nous. Parce que l’on veut un monde meilleur. Parce que l’on sait ce qu’il faut changer ou détruire. Nous portons un projet de société, égalitaire, solidaire, qui respecte l’humain, la faune, la flore. Rien d’utopiste, rien d’impossible. Seul.es celles et ceux qui ont intérêts à ce que rien ne change (parce qu’ils profitent et se gavent) disent de nous que nous ne sommes pas réalistes, que notre vision d’un monde meilleur n’est pas possible. Prouvons-leurs qu’ils ont tort !
       

        Alors, pierre par pierre, mur par mur, détruisons le capitalisme !

     Pour un projet de société révolutionnaire il nous faut du temps. La retraite c’est quand on veut !      Abolissons le salariat ! Non à la réforme des retraites !

        Ce qu’on aime, c’est la vie ! Jouissons ! Rions !        Entrons dans la grève générale et reconductible !