Si les journées du 19 janvier et du 31 janvier furent synonymes d’une mobilisation d’ampleur, que ferons-nous ces jours et semaines prochaines ?
Si les centrales syndicales réformistes nous baladent encore avec leur journées saute-mouton, jusqu’où irons-nous ?
Pas très loin, comme en 2010, comme en 2013, comme en 2019, comme à chaque fois lorsqu’elles font des miettes un festin !
Les journées saute-mouton ne servent que les cogestionnaires du système en place ; syndicats réformistes qui ne veulent surtout pas se voir déborder par leur base. Pourtant cette base peu à peu, de fait, admet l’obsolescence du capitalisme (inflation, destruction du système de santé public, de l’éducation, faillite écologique, surveillance et contrôle accrus, justice aux ordres, violences policières…).
De la sédation profonde dans laquelle la bourgeoisie nous a plongé, il nous faut organiser le réveil !
Nos déambulations dans les rues ne sont qu’une des manifestations de notre colère.
Mais soyons lucides, face à l’arrogance et la détermination de la classe dirigeante cela ne suffira pas.
Si l’histoire nous montre le chemin (grève générale et reconductible, solidarité de la classe ouvrière) d’autres modalités oubliées s’offrent à nous : le blocage de l’économie, l’occupation des lieux de production, des lieux de pouvoirs, la réquisition des logements vides, les auto-réductions mais aussi puisque nous y sommes désormais forcé.es le sabotage des moyens de production et des flux économiques.
Ces moyens d’action qui résonnent avec force et détermination ne sont pas de l’ordre du folklore anarchiste qui relèveraient d’un fantasme révolutionnaire de salon. Ils sont une partie de la solution. Sans cette détermination, les réformistes une fois encore nous marcherons dessus. Qu’on le veuille ou non, ces moyens d’action deviennent des moyens de désobéissance, de subsistance, d’existence, de révolte !
Bien évidement on ne peut les mettre en œuvre du jour au lendemain sans savoir ce qui nous attend, mais c’est en nous rencontrant, en discutant, en nous organisant, ensemble dans de libres assemblées de grévistes que nous pourrons prendre en main Notre Avenir selon Nos Aspirations !
Réfléchir, ouvrir de nouvelles brèches pour créer de nouvelles voies, c’est révolutionnaire !
Pour cela il faut du temps, seule la grève générale et reconductible nous le permettra !
Vive la grève générale !
Vive la grève reconductible !
Non à la réforme des retraites Borne Macron !
Le minimum syndical c’est le retour aux 60 ans et aux 37,5 annuités !
Le minimum libertaire c’est l’a fin de la subordination,
la fin des secteurs industriels destructeurs de la vie.
A bas le capital !
Vive la commune !