LA COMMUNE REFLEURIRA

Vous avez vu ces drapeaux noirs, noirs & rouges dans les manifestations, et vous vous posez des questions : qui sont ces individus ?

Il paraît que nous ne sommes pas toujours les bienvenu-e-s parmi les organisations syndicales réformistes, celles qui, depuis des dizaines d’années, collaborent avec tous les gouvernements, pour coller des rustines sur ce système capitaliste mortifère.

Peut-être que nous faisons apparaître les vieux fantômes, en leur rappelant leur origine, celle du syndicalisme révolutionnaire de la CGT de 1895, celle de l’anarchiste Pelloutier…

Qui sommes-nous ?

Même si on peut classer certaines figures historiques très anciennes comme anarchistes, l’anarchisme n’est apparu qu’au 19ème siècle.

Issu du mouvement ouvrier, l’anarchisme est un des courants du socialisme, avant que ce terme ne soit déclassé par les tenants actuels d’un pâle libéralisme socio-démocrate.

Avec Proudhon, les anarchistes ont participé à la création de la 1ère internationale, puis à la Commune de Paris. Après que Bakounine et les anarchistes ont été exclus de l’Internationale par Karl Marx, ils ont recréé l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) en 1874.

Pour nous, l’anarchisme est avant tout une réflexion philosophique qui se traduit en actes sur le plan social et sur le plan politique.
La philosophie de l’anarchisme est basée sur la liberté, et le rejet de toute forme d’autorité, qu’elle soit religieuse, nationale ou légale : Ni Dieu Ni Maître ! Ni Patrie Ni Frontières !
Sur les plans politique et social, cela se traduit par la lutte contre toutes les formes de domination, et par la proposition d’alternatives libertaires.
Réalisant la synthèse des courants anarchistes, notre action se base sur le principe syndicaliste comme méthode de la révolution sociale, sur le principe communiste comme base d’organisation de la nouvelle société en formation, et sur le principe individualiste par lequel l’émancipation totale et le bonheur de l’individu est le vrai but de la révolution sociale.
Notre principe d’organisation est basé sur l’autogestion et le fédéralisme libertaire.
Les modalités de notre action reflètent notre pensée que la fin ne justifie pas les moyens, et que ceux-ci doivent être en accord avec la finalité poursuivie.
Les anarchistes ont toujours mis en garde contre l’illusion de l’acte électoral et le parlementarisme, au profit de l’action directe, c’est à dire la prise en main de leurs affaires par les personnes elles-mêmes sans délégation de pouvoir. 
Anarcho-syndicalistes, communistes libertaires, individualistes, les anarchistes sont aussi féministes, écologistes, internationalistes, pacifistes, non-violents, anti-nucléaires, etc.

Contre le capitalisme et la domination économique et sociale

Étant contre toutes les dominations, nous sommes évidemment contre la domination économique qui se traduit par le capitalisme et par le salariat.

Cette domination est encore accentuée quand il s’agit des femmes.

Cette domination se reproduit : grâce au capital culturel qu’elles ont pu accumuler, les classes dominantes permettent à leurs enfants de poursuivre cette domination en accédant davantage aux études supérieures, et aux postes de décision, y compris dans la sphère politique.

Bien sûr, pour toutes ces personnes, il n’y a pas de scrupules à faire travailler les autres plus longtemps.

Oui, mais ça branle dans le manche ! Les mauvais jours finiront !

Nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner.

Nous aimons la vie.

Nous voulons vivre !

Ni dieu ni maître !

Vive l’anarchie

La Commune refleurira Venez discuter avec nous ce samedi 11 février, 10h, place Coluche(oui, d’accord, elle est toujours nommée place Napoléon, mais…)